
L’introduction d’un mémoire est plus qu’un simple point de départ formel : elle définit le ton de l’ensemble du travail de recherche. Nous allons examiner ici comment rédiger une introduction captivante et bien structurée qui éveille immédiatement l’intérêt du lecteur. Nous allons mettre en lumière l’importance de présenter le contexte du sujet de manière adéquate, de formuler les questions de recherche avec précision et de définir clairement les objectifs du travail.
Définition : l’introduction
Avec la partie principale et la conclusion, l’introduction fait partie des bases de tout texte scientifique. Elle doit amener vers le sujet et éveiller un intérêt de base chez le lecteur. On peut par exemple commencer par une citation appropriée, qui permet une entrée en matière facile, suivie du contexte de la recherche et de la question de recherche.
Celle-ci constitue une partie essentielle de l’introduction, car elle doit indiquer clairement quel gain de connaissances le travail peut apporter. De même, l’introduction doit décrire brièvement les objectifs que l’on souhaite atteindre et les méthodes qui seront utilisées pour y parvenir.
Il faut également justifier dans l’introduction comment et surtout pourquoi il faut délimiter le sujet. Le tout est complété par une brève description de la méthodologie pour l’argumentation et de la structure du travail. Cependant, il ne faut pas qu’il s’agisse d’une simple copie de la table des matières.
L’introduction doit représenter entre 5 % et 15 % de la longueur totale du texte. L’introduction est considérée comme la partie la plus difficile. C’est pourquoi il est plus facile de la rédiger à la fin, une fois que l’on sait « où l’on va », et de commencer plutôt par un chapitre de la partie principale, notamment pour éviter les blocages rédactionnels.
Contenu d’une introduction
Une bonne introduction comprend principalement trois aspects clés, à savoir
- La pertinence : pourquoi le sujet est-il important ?
- La question de recherche : quelle est la question de recherche à laquelle il s’agit de répondre ?
- La marche à suivre : comment procéder pour répondre à la question ?
En bref, le sujet est présenté dans l’introduction, ainsi que la question de recherche du mémoire qui en découle et pourquoi la réponse à cette question apportera de nouvelles connaissances importantes ; dans le même temps, les méthodes utilisées pour répondre à la question de recherche doivent être brièvement abordées. La check-list suivante donne un aperçu de la structure solide d’une bonne introduction.
La structure de l’introduction, étape par étape
Vous trouverez ci-dessous des instructions étape par étape sur la manière de rédiger l’introduction de votre mémoire.
1. Amener vers le sujet
L’introduction doit donner au lecteur une première approche du sujet. Il existe différentes manières d’aborder le sujet :
- Une affirmation provocante
- Un témoignage qui mène au sujet
- Une description qui aborde le problème
- Une citation
Vous trouverez ici les avantages de ces possibilités et des exemples d’applications :
Pourquoi une affirmation provocante convient-elle bien comme introduction d’un mémoire ?
- Éveille l’attention :suscite l’intérêt immédiat des lecteurs.
- Éveille la curiosité :motive à poursuivre la lecture en défiant les hypothèses courantes.
- Favorise une réflexion critique :incite à remettre en question ses propres perspectives et celles de l’auteur.
- Maintient les lecteurs impliqués :des incitations fortes suivent pour suivre de près l’argumentation de l’affirmation.
- Souligne le sérieux :montre la profondeur du sujet traité.
Les questions comme introduction à un mémoire sont avantageuses pour plusieurs raisons :
- Créent un intérêt :une question bien formulée peut immédiatement susciter l’intérêt du lecteur et l’inciter à réfléchir.
- Guident la mise au point :elles permettent de définir clairement l’objectif du travail et d’orienter le lecteur vers le thème principal.
- Stimulent la curiosité :les questions stimulent la curiosité et incitent les lecteurs à poursuivre leur lecture pour trouver des réponses.
- Favorisent la réflexion critique :elles encouragent le lecteur à réfléchir sur le sujet et à remettre en question ses propres idées.
- Structurent le mémoire :les questions peuvent servir de fil conducteur pour donner la structure du travail et la direction de l’argumentation.
- Illustrent la pertinence :des questions ciblées permettent de mettre en évidence l’importance et l’actualité du sujet.
- Permettent la clarté :elles offrent une possibilité claire et directe d’exposer les objectifs ou problèmes centraux de la recherche.
Les témoignages peuvent servir d’accroche efficace dans l’introduction d’un mémoire, car ils :
- Démontrent la pertinence personnelle : un témoignage transmet la manière dont le thème du travail est appliqué ou vécu dans des situations réelles, ce qui souligne l’importance du sujet.
- Suscitent l’intérêt : les histoires et les expériences personnelles captivent souvent davantage les lecteurs que les concepts abstraits, ce qui augmente l’intérêt pour la suite du travail.
- Associent la théorie à la pratique :ils offrent une illustration concrète de ce que peuvent être les aspects théoriques dans la pratique et facilitent ainsi la compréhension.
- Créent de l’empathie : les témoignages personnels peuvent créer des liens émotionnels et favoriser ainsi une réflexion plus approfondie sur le sujet.
- Rendent les choses plus claires :les témoignages peignent un tableau vivant et rendent les concepts abstraits plus tangibles.
- Constituent une base de discussion :ils peuvent soulever des problèmes ou des questions spécifiques qui seront étudiés dans le travail.
- Confèrent de l’authenticité :les témoignages personnels ou ceux d’autres personnes montrent que l’auteur s’est intéressé de près au sujet, ce qui confère de la crédibilité au travail.
La description d’un problème comme début d’introduction d’un mémoire est avantageuse pour plusieurs raisons :
- Contextualisation :la problématique fournit un contexte immédiat pour le sujet du travail et explique pourquoi le sujet est pertinent et mérite d’être étudié.
- Éveiller l’intérêt :elle attire l’attention des lecteurs en présentant un problème spécifique, souvent urgent.
- Présenter la motivation de la recherche :le problème illustre la nécessité de poursuivre les recherches et souligne la nécessité de travailler.
- Définir l’orientation du mémoire :elle pose les bases des questions de recherche et des hypothèses en mettant clairement en évidence ce que le travail tente de résoudre.
- Faire le lien avec les connaissances existantes :la problématique permet d’identifier et de discuter les lacunes existantes en matière de recherche et de positionner son propre travail dans le contexte d’études antérieures.
- Donne la direction pour l’argumentation :le problème fournit un point de départ clair pour l’argumentation et l’analyse ultérieures au sein du travail.
- Favorise l’engagement :une problématique présentée de manière convaincante peut augmenter l’intérêt et l’engagement du lectorat pour le sujet et valoriser ainsi l’ensemble du travail.
Une citation faisant office d’accroche pour l’introduction d’un mémoire peut être utile pour plusieurs raisons :
- Point d’ancrage :une citation concise peut servir d’introduction efficace qui éveille immédiatement l’intérêt du lecteur.
- Intérêt du sujet :elle peut mener directement aux thèmes clés ou à la thèse centrale du travail et aider à clarifier très tôt l’orientation du travail.
- Autorité et crédibilité :une citation d’une personnalité reconnue ou d’un expert dans le domaine peut donner une crédibilité supplémentaire au travail.
- Inspiration et motivation :des citations inspirantes peuvent accroître la motivation et la curiosité du lecteur à approfondir le sujet.
- Contextualisation :la citation peut introduire le contexte historique, culturel ou scientifique du sujet.
- Base argumentative :elle peut servir de point de départ à l’argumentation ou de preuve pour une position à discuter.
- Diversité stylistique :une citation bien choisie peut enrichir le style et montre la capacité de l’auteur à intégrer judicieusement différentes formes de texte dans son travail.
- Réflexion et critique :une citation peut également inciter à réfléchir de manière critique aux opinions et aux approches existantes et à les remettre en question ou à les développer dans le mémoire.
2. Expliquer pourquoi le sujet est pertinent
Expliquer les détails et pourquoi le sujet du mémoire est pertinent, le placer dans un cadre plus large et présenter les liens avec la spécialité/l’environnement de recherche. Le problème doit donc être brièvement abordé dans l’introduction !
Les aspects suivants peuvent justifier la pertinence de votre sujet :
- Actualité : expliquez pourquoi le sujet est particulièrement important actuellement. Cela peut être dû à des événements d’actualité, à l’évolution de la recherche ou à des changements sociaux.
- Lacune scientifique : indiquez quelles questions ou quels problèmes n’ont pas été traités jusqu’à présent dans la recherche ou l’ont été de manière insuffisante et comment ce travail contribue à combler ces lacunes.
- Signification pratique : précisez l’utilité pratique de la recherche. Comment les résultats peuvent-ils être appliqués et qui en bénéficie ?
- Cadre théorique : expliquez comment votre sujet s’intègre dans le cadre théorique et peut contribuer à une compréhension plus approfondie du domaine technique.
- Pertinence sociale/spécifique : le cas échéant, décrivez l’importance du sujet pour des groupes, des industries ou la société dans son ensemble.
3. Objet du travail
Dans l’introduction, il faut obligatoirement indiquer ce qui va être analysé. Vous devez donc formuler une question de recherche spécifique : à quels aspects à étudier le problème de départ est-il limité et comment les notions clés de la problématique sont-elles définies ? La problématique découle du sujet, elle doit donc être directement liée à la description du problème.
4. Objectifs du mémoire
Une question importante à laquelle on devrait répondre dans l’introduction : quel objectif est poursuivi avec quel résultat sur la base de la problématique du mémoire ?
Le titre et les objectifs ne sont pas identiques, car le titre des mémoires décrit uniquement un domaine thématique et non l’objectif clairement défini que l’on souhaite atteindre, mais que l’on peut aussi échouer à atteindre.
5. Méthodes/approche/démarche de la recherche
La méthode pour atteindre l’objectif doit être indiquée dans l’introduction. Comment allez-vous procéder afin de répondre à la question de recherche ? L’objet de l’analyse théorique doit être brièvement esquissé dans l’introduction (dans quelle mesure avez-vous analysé la littérature existante ?).
Pour un travail empirique comme une dissertation, qui comprend une recherche empirique l’étude réalisée doit être évoquée et les méthodes d’analyses des données doivent être expliquées. Le cas échéant, le contexte pratique, par exemple la collaboration avec une entreprise ou des stages de recherche, peut être très brièvement expliqué dans l’introduction.
Voici comment vous pouvez procéder :
- Brève introduction des méthodes : donnez un bref aperçu des méthodologies utilisées sans rentrer dans les détails techniques. L’objectif est d’éveiller la compréhension et l’intérêt des lecteurs.
- Pertinence et sélection des méthodes : expliquez brièvement pourquoi vous avez choisi ces méthodes spécifiques et en quoi elles contribuent à la réalisation des objectifs de la recherche.
- Lien avec les questions de recherche : assurez-vous que les méthodes soient inscrites dans le contexte des questions de recherche. Indiquez comment les méthodes aident à répondre à ces questions.
- Structuration et ordre : présentez les méthodes dans un ordre logique. Cela aide à clarifier la structure et le déroulement de la recherche.
- Focalisation sur l’essentiel : comme l’introduction ne fournit qu’un cadre, évitez les descriptions trop détaillées ou trop techniques. Ces détails doivent être intégrés à la partie méthodologique de votre mémoire.
6. Délimitation des questions traitées et justification
Dès l’introduction, il faut clarifier les champs d’investigation qui seront exclus, même s’ils font partie du sujet. Il est important que cette restriction soit bien justifiée et que vous expliquiez pourquoi vous avez limité le sujet de votre mémoire de cette manière, compte tenu de votre objectif de mémoire.
7. Délimitations et explications des termes
L’introduction du mémoire doit expliquer les notions fondamentales qui sont importantes pour la compréhension du thème/travail global (les explications de notions qui ne sont valables que pour certaines sections ne doivent pas figurer dans l’introduction !).
8. Structure du mémoire
En quelques phrases, il convient d’esquisser la ligne d’argumentation dans l’introduction, qui découle de la structure du mémoire, c’est-à-dire, de manière générale, la manière dont il est répondu à la question de recherche, car cela se reflète dans la structure du travail. De plus, cela aide le lecteur à mieux s’orienter dans le travail.
Dans un travail plus court, ces explications seront très brèves et ne comporteront que quelques lignes. Dans le mémoire, l’introduction doit bien sûr être plus détaillée et ne doit en aucun cas être une simple répétition de la table des matières. Il faut clarifier pourquoi les différentes étapes de la recherche sont nécessaires pour répondre de manière exhaustive à la question de recherche.
Fonction de l’introduction
Un mémoire n’est pas un scénario et on ne s’attend évidemment pas à quelque chose de spectaculaire au début. Pourtant, vous devez absolument (captiver et) gagner le lecteur à votre cause dans votre introduction.
L’introduction du mémoire constitue la partie de texte elle-même (car le résumé, la table des matières, l’avant-propos etc. ne font pas partie du texte lui-même) et elle sert donc de début du texte par excellence. En général, l’introduction est le premier point de contact entre vous et le lectorat. C’est pourquoi il ne faut pas sous-estimer l’introduction, car la première impression est importante et peut être déterminante… tout comme dans d’autres domaines de la vie.
Non seulement elle constitue un bref aperçu du travail, mais elle offre également une ligne directrice qui aide le lecteur à s’orienter dans le texte, en bref : l’introduction est le porte-drapeau de votre mémoire.
Important :
Dans l’introduction, il faut particulièrement veiller à une chose : le lecteur doit être incité à poursuivre sa lecture, car il se demandera si « cela vaut la peine de s’intéresser de plus près à ce travail ». Il ne suffit pas que vous soyez vous-même convaincu par le sujet, le lecteur doit l’être aussi. Pour éveiller l’intérêt du lecteur dans l’introduction, il faut faire preuve de soin lors de la rédaction de l’introduction et prévoir suffisamment de temps à cet effet.
Longueur de l’introduction
Bien sûr, il est important de définir la longueur de chaque grande partie dans le plan de rédaction. Quelle doit être la longueur de l’introduction, du corps du texte et de la conclusion (qui est similaire à l’introduction en termes de longueur) ? Enfin, cela varie en fonction du travail, un mémoire de 40 à 60 pages ou un travail plus long de 60 à 80 pages diffère d’un travail plus court de dix pages en ce qui concerne l’étendue des différents points. Comme son nom l’indique, la partie principale est la plus conséquente en termes de nombre de pages.
En revanche, l’introduction ne doit pas représenter plus de 15 % de la longueur du texte. L’introduction du mémoire devrait représenter environ 5 % à 15 % de la longueur totale du texte.
Certains experts proposent une règle générale de 10 % pour la longueur de l’introduction par rapport à l’ensemble du texte, tandis que d’autres parlent simplement d’un « ratio raisonnable ». Même si cela ne semble pas beaucoup : c’est justement dans l’introduction que vous devez présenter brièvement et précisément le sujet de votre travail ; les développements principaux doivent être intégrés au corps du texte.
Conseil :
L’introduction ne doit pas anticiper la partie principale, mais l’annoncer et « ouvrir la voie ». C’est précisément pour cette raison qu’il est conseillé de la rédiger de manière brève et concise, plutôt que de manière trop verbeuse. Elle donne également au lecteur une idée de votre style d’écriture. Si votre introduction témoigne de votre difficulté à être précis et clair, cela donnera au lecteur l’impression que la lecture du travail sera très ardue.
D’abord l’introduction ou la conclusion ?
Lors de la rédaction du mémoire, une question fondamentale est de savoir comment et par où il est préférable de commencer la rédaction. Comme le titre l’indique, il existe effectivement une sorte de débat de fond : qu’est-ce qui doit être rédigé en premier, l’introduction ou la conclusion ? Cela peut sembler paradoxal, mais l’introduction et la conclusion sont étroitement liées.
Cela s’explique par le fait qu’elles forment un cadre qui englobe la partie principale. Ainsi, elles doivent être harmonisées et se refléter mutuellement en termes de contenu. L’introduction mène à la partie principale et la conclusion la résume.
Par conséquent, il est souvent conseillé de rédiger l’introduction à la fin. Cela s’explique par le fait que même vous, en tant qu’auteur, ne savez vraiment qu’à la fin de votre travail tout ce qu’il contient et comment votre recherche s’est déroulée. Ce n’est que lorsque vous savez à quoi ressemble réellement votre corps de texte que vous pourrez écrire une introduction qui le reflète vraiment.
Plusieurs auteurs soulignent qu’un aperçu et une vision d’ensemble sont nécessaires pour rédiger une bonne introduction pour le mémoire et considèrent qu’il est judicieux de ne formuler définitivement l’introduction qu’une fois le travail terminé. D’autres soulignent le fait que vous devriez connaître dès le début du travail votre question de recherche et votre méthodologie et que, par conséquent, rien de nouveau ou d’inattendu ne devrait se produire pendant la rédaction, ce qui rendrait l’introduction inappropriée.
Même si l’introduction n’a pas encore été rédigée, on a ainsi un objectif clair sous les yeux et on n’écrit pas « à l’aveuglette ». De plus, dans le projet de recherche, il faut avoir établi une structure provisoire en tant que plan rédactionnel.
Conseil :
Il est effectivement plus facile de rédiger l’introduction à la fin. Si l’on préfère la rédiger au début, il faut être conscient qu’il ne s’agit que d’une introduction provisoire et que celle-ci devra être retravaillée. C’est précisément pour cette raison que l’on peut gagner du temps en rédigeant une version finale après avoir rédigé la partie principale et la conclusion. Seule une bonne vue d’ensemble permet d’éviter de rédiger une introduction floue et imprécise.
Erreurs fréquentes lors de l’introduction
Voici quelques aspects importants, illustrés par de brefs exemples, auxquels il faut faire particulièrement attention lors de la rédaction de l’introduction :
À éviter dans l’introduction ! | Exemple |
Délimitation du sujet non justifiée scientifiquement : Lorsque l’on décide de ne pas traiter certains points, il faut le justifier dans l’introduction. La science comporte de « larges champs de recherche », ce qui nécessite la délimitation des thèmes. |
« La théorie des sciences est un vaste sujet. C’est pourquoi ce travail n’analyse pas plus en détail les différentes approches théoriques de la science ». |
Renoncer à une analyse plus approfondie parce que quelque chose est trop complexe : Écrire « Cela dépasse le cadre de ce travail... » dans l’introduction n’a aucun statut argumentatif ! Qu’est-ce qui suit l’abandon de la représentation ? |
« Des thèmes tels que les relations entre la minorité polonaise et les partis allemands, le rôle des questions polonaises à la Chambre des députés prussienne, l’activité des associations professionnelles polonaises, les banques polonaises à Berlin, etc. ont certes été pris en compte lors de la recherche, mais de telles présentations auraient dépassé le cadre de la problématique ». |
Justifier un intérêt subjectif, faire des aveux personnels : En science, il ne s’agit pas de croire et une conviction personnelle ne constitue pas une justification pour un mémoire. |
« L’étude des œuvres de Toni Morrison a fait naître en moi de nombreuses émotions. Plus je me suis penché sur son œuvre, plus ma vision de l’auteur et de son œuvre s’est complexifiée. » |
Reprendre la table des matières : Comment les chapitres s’enchaînent-ils ? Voici ce qu’il faut expliquer dans l’introduction. |
« L’objet du sixième chapitre est ensuite le prototype développé. Les différents modèles de domaine du prototype et leurs interfaces sont expliqués. Une description de l’implémentation et des extensions possibles du prototype suivront. Le travail se termine par le chapitre 7, qui présente des perspectives. » |
Important :
Lors de la présentation de l’état de la recherche, il ne faut pas céder à la manie de l’exhaustivité, car il faut bien réfléchir aux sources qui doivent être brièvement présentées. Seules les sources nécessaires au choix du sujet, à la formulation de la question de recherche (« lacune » dans la littérature que l’on souhaite combler) doivent être brièvement décrites. En outre, l’approche méthodologique peut être décrite dans son propre travail par rapport à une source, si l’on utilise une variante modifiée de la méthodologie dans le mémoire.
Tout comme la conclusion/le résumé du mémoire, l’introduction ne doit pas être un fragment, mais doit être compréhensible en tant que telle, sans nécessiter de connaissances qui ne seront développées que dans la partie principale.
Résumé
- L’introduction du mémoire fait partie du texte proprement dit (contrairement aux avant-textes et aux listes) et sert de première prise de contact avec le lecteur pour attirer son attention sur le sujet et l’inciter à poursuivre la lecture.
- L’introduction du mémoire doit représenter entre 5 % et 15 % de la longueur totale du texte.
- Il est recommandé de n’écrire l’introduction du mémoire qu’après avoir rédigé la partie principale et la conclusion, car ce n’est qu’à ce moment-là que l’on peut se rendre compte de ce qui a réellement été réalisé et que l’on peut créer des attentes réalistes chez le lecteur dans l’introduction.
- Une introduction réussie conduit d’abord au sujet, par exemple par une citation, explique pourquoi le sujet est pertinent et le situe dans le contexte de la recherche.
- La question de recherche fait également partie intégrante de l’introduction du mémoire, tout comme les objectifs du travail et les méthodes utilisées pour atteindre ces objectifs.
- En outre, il convient de justifier brièvement comment et pourquoi le sujet est délimité : « Cela dépasse le cadre du travail, c’est pourquoi il n’en a pas été tenu compte » ne suffit pas comme justification !
- Enfin, il faut donner un aperçu de la structure du mémoire, c’est-à-dire comment les différents chapitres s’articulent les uns par rapport aux autres, quelle ligne d’argumentation est suivie ; mais cela ne doit jamais être un récit de la table des matières !
- Il faut absolument éviter les confessions personnelles et les opinions subjectives : cela n’a jamais sa place dans une introduction pour justifier le choix du thème ou de la méthodologie et n’a généralement rien à faire dans un travail scientifique.
Foire aux questions
Lors de la rédaction d’une introduction pour votre mémoire, vous devez faire attention à ce que le lecteur soit introduit au sujet et attiser sa curiosité sur la partie principale de votre travail. En dévoilant dans l’introduction la motivation et quelques méthodes d’élaboration de votre recherche, vous éveillez l’intérêt du lecteur.
Important : la question de recherche doit être clairement formulée dans l’introduction !
Conseil : ne rédigez l’introduction qu’après avoir terminé votre travail !
Il existe trois aspects clés d’une introduction pour votre travail scientifique :
- Pertinence du sujet
- Définir la question de recherche
- Expliquer la méthodologie
La longueur de l’introduction dépend de la longueur totale du travail. En principe, l’introduction devrait représenter environ 5 à 15 % du texte.
Il est souvent recommandé de rédiger l’introduction du mémoire en même temps que la conclusion, à la fin du processus de rédaction, afin qu’elle corresponde à la conclusion et reflète avec précision le contenu de la partie principale.
Il existe quelques accroches possibles avec lesquelles commencer l’introduction du mémoire. Il s’agirait par exemple d’une affirmation provocante, d’un rapport d’expérience qui mène au sujet, d’une description de la problématique centrale du travail ou d’une citation.